un air du Sud ...

En déplacement dans un bled plat au bord d'un lac, est arrivé le samedi soir et la question du programme du lendemain.
N'ayant pas encore un bateau ni de canne à pêche, me suis souvenu que j'avais la voile dans le coffre et donc s'est posé la question logique: où et quand ???

Je suis bien sur parti sans préparation, ni carte papier, ni portable à écran de couleur, ni accès internet, avec comme seul indice la montagne au nord est

Comme ça faisait un peu mince, j'ai demandé les services d'un expert météo, en me disant que ça faisait l'occasion de valider la formule pour une participation aux vol-rando par étape, si c'est efficace !

Premier contact avec l'expert dans l'aprèm du samedi, par lequel je fais passer ma position, puis j'attend de ses nouvelles.

Alors soit mon cas est difficile, soit il est débordé, soit le réseau du coin est défaillant, mais toujours est-il que c'est au point de m"endormir en pensant à investir dans un canoë, dans les 23h que je reçois enfin une réponse: c'est bon de 12h à 15h à moustiers ste Marie, et avec ça les coordonnées de l'atterro.

Apparemment il s'est endormi aussi car c'est toutes les informations que j'aurai le soir

Le doute s'installe au réveil devant la présence d'un ciel gris et d'un sol mouillé, pour un premier essai de quidage météo, ça a pas l'air au point que je me dis en vaquant à autre chose.

Une précision importante arrive en fin de matinée: ça doit s'ouvrir à midi ! Or c'est déjà pratiquement midi !!!!

Mince, si c'est vrai je vais être en retard sur le plaf à 1500 promis, donc départ dans la foulée, et effectivement, le relief au loin est au soleil et propices à cums.

Repérage en arrivant de l'atterro de Moustier, puis après le guidage a distance, maintenant le travail pratique, trouver le déco à l'instinct

A ce moment l'idée de prendre 1500 a disparu, les piafs tiennent à peine, et une entrée maritime met tout à l'ombre,
Un coup de jumelle révèle une manche à air sur un des sommet, donc suffit de monter sur la montagne ...

L'absence de carte et un sens de l'orientation un peu perturbé me fait choisir le sentier, au demeurant sympa, qui arrive le plus loin du déco possible, mais un peu de marche a jamais fait de mal, donc je finis par trouver le courchon 900 B-)



(la photo promise ...)

Déco un peu trop plat et vent travers gauche qui oblige à un peu de saute caillou, et me voilà en l'air, le vent est trop faible pour tenir, et l'atterro est vraiment loin en face, (c'est le seul pour lequel il y a un accord à Moustier) après la ligne, donc traversé directe, sans bien sur trouver les 1500 de plaf

S'ensuit une remontée à la voiture, puis de nouveau au déco, cette fois par le sentier le plus rapide (voie romaine), je ne suivrai pas le conseil de mon expert de prendre le sentier de la chaîne malgré la promesse d'une expérience d'attirance par le vide inoubliable

Un deuxième déco ou une absence de vent se trouvera mieux axée qu'un travers gauche, rendra l'envol facile.

Plouf magistral ou le seul bip viendra de la ressource finale

Force est de constater que l'on n'est pas encore au point en guidage à distance, autant en transmission d'informations que de confiance en l'expert et que la promenade prime encore sur l'efficacité d'un parcours optimisé, donc on va reporter encore un peu notre inscription à la x-alp et se concentrer sur des vols où le temps est destiné à être perdu !


Un grand merci à l'expert qui se reconnaitra

Aujourd'hui, entrainement pour un SIV ...

les conditions idéales se présentant, me voila sur un site potentiel de SIV avec des brises de chaque coté induisant une conflue a milieux, mise en évidence par des oiseaux inconnus chez nous, du genre avec un polo rayé, marins 

Pour l'occasion, j'abandonne la colt et charge dans la voiture du matériel local, comme le veut le bon sens, et me voilà rendu au site de départ, faiblement alimenté, mais ce n'est pas génant, et bien desert.

La pluie ne semble pas d'actualité, donc je sors l'engin de la voiture et commence à repèrer le point de départ, les points d'intérêt éventuels, et coup de chance on dirait qu'un retour au point de départ est possible, voire conseillé !

J'en étais à me poser la question de la tenue, coupe vent, chaussures étanches, pied nu (au cas où) ? quand débarque un co-praticant de la discipline, qui me renseigne sur la particularité du lieu.
Il me parle aussi du matos que j'ai amener, qu'il le connais, que c'était bien dans les années, euh, avant quoi, et je le vois un peu soucieux tout de même. Il me parle vaguement de risque de devoir nager mais même pas peur !

Nous voilà prêts, et une fois n'est pas coutume, son aide est bienvenue pour l'aide au départ, j'ai un peu de mal avec ce matériel, même si j'en ai des souvenirs de ma jeunesse.

Finalement détendu un peu plus tard, nous voilà à avancer de concert, pour une balade sympa, quoique un peu humide, et je profiterais de son expertise de moniteur compétiteur pour améliorer ma gestuelle, et enfin avancer droit sans tendance à tourner (ou moins).

Un premier retour au point de départ pour qu'il m'explique comment sortir du siège, puis je reste seul sur le site, et c'est avec application que je m'entraine pour les SIV, à savoir, la récupération des pilotes à l'eau



j'aurais droit à un cas pratique avec un bateau télécommandé tombé en rade, la famille ayant peu envie de tenter la baignade

Une fois que je serais au point ( c'est à dire que ce putain de kayak ira où j'ai décidé) je ne manquerai pas de proposer mes services pour l'organisation de SIV sur ce plan d'eau.

Les navettes seront un peu longues, faut décoller à ste victoire et faire une heure de cross pour survoler le lac ou je n’abandonne pas l'idée de pouvoir faire du treuil, le lac étant interdit aux moteurs thermiques, ça me semble tendance à la pagaie.



bref vous l'aurez compris, ici non plus ça vole pas